Brève rencontre avec Éric David et Laurent Corcos

AON. Éric et Laurent, quelle est l’origine de la création du DU ?
On s’est rencontré en 1987 lors de notre 1ère année de médecine… En 2007, vingt ans après, on s’est fait le constat qu’il n’existait pas de formation universitaire en implantologie destinée à l’omnipraticien. C’est donc l’année suivante que nous avons présenté un projet pédagogique à l’Université d’Evry Paris Saclay, et en septembre 2009 nous inaugurions la première promotion du DUI . À ce jour, plus de 500 praticiens ont obtenu leur diplôme.

AON. À qui s’adresse plus particulièrement cette formation ?
Les débutants, les initiés mais également les expérimentés, à tous ceux désireux de mettre à jour leurs connaissances et leurs pratiques. Mais une formation initiale en implantologie est cependant requise. Le recrutement est sélectif, sur dossier de candidature et examen probatoire.

AON. En quelques mots, comment se déroule ce DU ?
La formation s’étale sur une année très dense. Elle inclut :
-  9 modules de 3 jours de cours théoriques et pratiques,
- des stages actifs à l’Hôpital,

- des stages cliniques en cabinet,
- la rédaction d’un mémoire bibliographique,
- la rédaction d’un mémoire clinique des implants  posés sur patients dans le cadre du cursus.

AON. Qui sont les enseignants ? Vous avez une équipe complète !
Des chirurgiens-dentistes conférenciers nationaux et internationaux (dont des confrères des facultés
israéliennes), mais également des médecins spécialistes (radiologie, anatomie, immunologie, anesthésie, chirurgie maxillo-faciale). Enfin, plus de 100 praticiens de toutes les régions de France, qui accueillent nos étudiants lors de leurs stages Cliniques.

AON. Quel est votre souhait pour demain ?
Nous avons la volonté de proposer encore plus de pratique clinique, de systématiser l’utilisation des logiciels de planification mais surtout de donner l’envie à nos confrères d’apprendre, d’avoir pour objectif l’excellence et d’être fier de leur pratique. L ’actualité nous apprend que l’on ne sait pas à quoi ressemblera demain et qu’il est nécessaire de faire évoluer son exercice afin d’offrir le meilleur à nos patients.