Introduction
Chaque crise sanitaire apporte son lot d’enseignements et nous amène à modifier nos procédures d’hygiène et d’asepsie en cabinet dentaire. Dans les années
quatre-vingt, l’apparition du SIDA et des hépatites virales C, D et E ont rendu systématique le port des gants et du masque chirurgical pour pratiquer des soins bucco-dentaires, ainsi que la
désinfection poussée ou la stérilisation des instruments. L’apparition des maladies à Prion dans les années quatre-vingt-dix, nous a fait modifier les conditions d’utilisation des autoclaves avec
l’apparition de cycles spécifiques. Puis la multiplication des maladies virales émergentes respiratoires se transmettant par voie aérienne comme le SRAS en 2003, la grippe H1N1 en 2009, le MERS
en 2012, la Covid19 en 2019 nous impose de prendre en compte dans nos procédures d’hygiène en cabinet dentaire la gestion de l’air et des aérocontaminants. Mais comment gérer l’air en
cabinet dentaire ? Article et bibliographie
Introduction
Face à un diagnostic de pulpite irréversible, la pulpectomie représente le traitement recommandé par la Haute Autorité de Santé (1). Cette recommandation a maintenant 15 ans. Durant cette période, les recherches sur le maintien de la vitalité pulpaire se sont multipliées, et l’apparition des ciments hydrauliques de silicate de calcium (CHSC) et leurs effets sur l’inflammation pulpaire ont ouvert la voie à de nouvelles options thérapeutiques (2).
L’amélioration de la compréhension des mécanismes inflammatoires a remis en question la notion binaire de réversible/irréversible, car il persiste du tissu pulpaire
viable même en cas de pulpite dite irréversible (3). Une pulpe saine même partielle permet de maintenir les fonctions physiologique, proprioceptive et défensive pour éviter le développement d’une
infection péri-apicale (3). Une nouvelle classification de l’état inflammatoire pulpaire est donc proposée par les Dr Wolters et Duncan (4) qui s’adapte au pouvoir de cicatrisation qui est
présent dans tous les stades inflammatoires. La préservation de la pulpe viable devient donc prioritaire par rapport à la pulpectomie, qui a lieu en dernier recours (4). La notion d’Endolight®
est proposée pour conceptualiser cette nouvelle approche de préservation pulpaire dans le cadre de la dentisterie minimalement invasive. Article & bibliographie
Introduction
Les lasers sont déjà très utilisés dans d’autres disciplines médicales telles que l’ophtalmologie et la dermatologie. En stomatologie et odontologie, l’utilisation
de cette technologie bien connue physiquement reste limitée mais le nombre d’articles bibliographiques sur le sujet témoigne de l’intérêt croissant de cette assistance laser dans les domaines de
l’endodontie, de la parodontologie, et de l’implantologie. Voici un cas de péri-implantite traitée par l’association de deux lasers ayant des propriétés physiques différentes et donc des actions
et des réponses biologiques différentes. Article et bibliographie
avec Caroline PAUL : Rôle du chirurgien-dentiste dans le diagnostic du cancer primitif
avec Elisa CHOUKROUN : Prévalence et conséquences de l’hypovitaminose D : pandémie à répercussions bucco-dentaires
avec Morgan CHICHEPORTICHE : Préservation de l'os crestal vestibualaire par la technique du rempart alvéolaire "the socket-shield technique".