Introduction
L’apexification [1] consiste en l’induction de la formation d’une barrière minéralisée à l’apex des racines de la dent permanente immature nécrosée. Historiquement,
l’utilisation d’hydroxyde de calcium représente la méthode traditionnelle avec un taux de succès de 80 % [2]. L’hydroxyde de calcium permettant d’induire une minéralisation par les odontoblastes
résiduels, cette thérapeutique longue et aléatoire entraîne la formation d’une dentine anarchique et peu étanche. Cette méthode présente plusieurs inconvénients : la durée de traitement jusqu’à 2
ans [2] avec un renouvellement du matériau fréquent (tous les 3 mois) impliquant une présence régulière du patient au cabinet dentaire et un risque de fragilisation des parois radiculaires [3] de
la dent permanente immature par l’utilisation prolongée de l’hydroxyde de calcium. Lire l'article + bibliographie complète
L’usure des tissus dentaires est devenue une préoccupation de premier plan dans le traitement de nos patients. Cette perte de substance multifactorielle s’explique entre autres par le stress de vies actives, les habitudes alimentaires de plus en plus acides, l’allongement de la vie [1-3]. Notre arsenal thérapeutique s’est considérablement enrichi ces dernières années avec la maîtrise du collage et l’apparition de biomatériaux – colle et matériaux de restauration – de plus en plus adaptés [4]. Surtout, le souci prédominant de conservation des tissus dentaires bouleverse notre pratique. Lire l'article + bibliographie complète
Conserver ou extraire est un dilemme auquel nous sommes quotidiennement confrontés dans notre pratique clinique. Si alvéolyse sévère, atteinte de furcation,
mobilité accentuée sont autant de contextes influant négativement le pronostic des dents concernées, il est aujourd’hui reconnu que la thérapeutique parodontale, appuyée par un bon contrôle de
plaque et une thérapeutique de soutien régulière, permet de conserver, à moyen et long terme, des dents au parodonte réduit [1].
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Les orientations actuelles en dentisterie restauratrice tendent résolument à la préservation tissulaire, en fraisant a minima les tissus dentaires (s’appuyant sur le concept de minimally invasive dentistry) [1] et en privilégiant les restaurations partielles aux restaurations périphériques (selon le principe du « gradient thérapeutique ») [2]. Ce qui est possible grâce au collage des restaurations aux tissus dentaires.
En outre, l’importance considérable de l’apparence dans notre société, impose la réalisation de restaurations esthétiques et a donné naissance à l’approche
biomimétique. Son dessein est la reconstitution de l’organe lésé en répondant aussi bien aux impératifs biologiques et fonctionnels, qu’aux impératifs esthétiques, en quête d’une ressemblance
maximale à la dent naturelle, pour une parfaite intégration. Si ces courants se sont largement démocratisés chez l’adulte, ils le sont beaucoup moins chez le jeune patient. Or, pourquoi ne pas
appliquer ces concepts contemporains à la dent temporaire, sous prétexte que sa durée de vie sur arcade est limitée ?
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Nous avons créé au sein du service une unité fonctionnelle qui regroupe plusieurs activités dont : la PASS bucco-dentaire (Permanence d’Accès aux Soins de Santé), le CCMR orale (Centre de Compétence des Maladies Rares orales) et des recherches cliniques dont l’étude Européenne MAXIBONE débutée en 2018.
La PASS doit répondre aux missions d’accueil et de prise en charge de « patients en situation de renoncement aux soins bucco-dentaires pour des raisons financières ». Lire l'article