Les récessions gingivales concernent plus de 50 % de la population générale, et plus de 14,6 % des jeunes adultes (1). Elles sont sources de gênes fonctionnelles, de douleurs, et leur évolution rend la situation de plus en plus compromise et nocive pour le vieillissement des dents. La crainte des douleurs postopératoires du site du prélèvement, des risques complications chirurgicales ou encore les limites quantitatives liées au site donneur palatin sont un frein pour de nombreux patients et praticiens. En parallèle, depuis 1992, des matrices de derme acellulaires (MDA) sont utilisées en chirurgie générale (hernies, reconstructions mammaires…), représentant potentiellement une alternative pour la gestion gingivale en parodontie. Outre les différentes conséquentes d’un substitut gingival à l’autre selon l’origine ou le traitement, l’utilisation des MDA peut-être d’un réel intérêt clinique, sans pour autant constituer un gold standard : leur emploi impose des précautions. Article & bibliographie
Contexte
La présence de gencive kératinisée (GK) est indispensable à la santé muco-implantaire. L’augmentation de la hauteur de gencive kératinisée en utilisant des matrices
de collagène xénogène (MCX) est une technique moins invasive que les greffes de gencive libre (GGL).
Objectif
Le but de cette revue de la littérature est d’évaluer s’il existe une différence significative d’augmentation de hauteur de gencive kératinisée entre la technique
conventionnelle de greffe gingivale libre et l’utilisation de matrice de collagène xénogène.
avec Caroline PAUL : Rôle du chirurgien-dentiste dans le diagnostic du cancer primitif
avec Elisa CHOUKROUN : Prévalence et conséquences de l’hypovitaminose D : pandémie à répercussions bucco-dentaires
avec Morgan CHICHEPORTICHE : Préservation de l'os crestal vestibualaire par la technique du rempart alvéolaire "the socket-shield technique".