Les particularités des lésions cervicales sont (Kaleka et coll. 2001) :
- Des rapports étroits avec le parodonte marginal.
- Ces rapports sont évolutifs et l’exposition de la jonction amélo-cémentaire (JAC) est un paramètre essentiel car la lésion peut affecter uniquement l’émail, l’émail et la racine dentaire ou seulement les tissus radiculaires exposés (dentine et cément)
- Les manifestations précoces d’hypersensibilité
- Distribution sur les arcades diffère selon les mécanismes étio-pathogéniques et la latéralisation des sujets (droitiers-gauchers)
Le site cervical est différent structurellement et plus difficile à restaurer de par sa composition ainsi que du lien étroit qu’il entretient avec le parodonte
marginal. Lire l'article complet
& biographie
La prévention globale doit être mise en œuvre même si le patient n’a pas de lésion. En effet, ce dernier peut être en phase subclinique. Le chirurgien-dentiste commencera par le diagnostic étiologique des lésions. Après remplissage du questionnaire par le patient, il s’agit de reprendre point par point les différents éléments du questionnaire afin ’affiner notre approche (Jager, 2011). Lire l'article complet & biographie
Après compréhension des phénomènes mis en jeu, il convient d’agir sur la cause prédominante et de la contrôler voir si possible de la supprimer. En effet, il semble délicat à un praticien de demander du jour au lendemain à une patiente anorexique/boulimique d’arrêter ses comportements nocifs pour elle premièrement, et ses dents ensuite.
Les thérapeutiques mises en jeu suivront toujours la notion de gradient thérapeutique :
Prévention, Odontologie restauratrice, Odontologie chirurgicale : concerne les lésions cervicales essentiellement radiculaire dont le recouvrement peut être obtenu
par chirurgie muquo-gingivale uniquement (cf article de Xavier Bensaid, AONews #22), Combinées, appelées aussi
traitements parodonto-restaurateurs, deux approches de ces traitements existent. Lire l'article complet & biographie
La littérature peine à valider scientifiquement les avantages de l’isolation du champ opératoire au moyen de la digue en dentisterie
restauratrice). Par ailleurs, les praticiens autant que les patients y voient souvent et au premier abord une contrainte ou un inconfort plutôt qu’un réel bénéfice. Dès lors pourquoi faudrait-il
continuer à employer cette technique opératoire introduite il y a plus de 150 ans ? Tout simplement parce que bien maîtrisée, l’isolation du champ opératoire permet de conjuguer efficacité et
rapidité opératoire, tout en améliorant la sécurité et le confort du patient. Lire l'article complet & bibliographie
Plus spécifiquement, en dentisterie restauratrice et prothétique, l’utilisation de la digue permet d’éviter toute contamination dentinaire et pulpaire par les bactéries et de limiter l’humidité (directe et indirecte) au taux ambiant dans le cabinet. Car la dentisterie peu invasive se doit de préserver l’organe mais aussi de pérenniser la restauration, par définition collée au moyen de matériaux composites, globalement hydrophobes.
Cependant, réussir une isolation efficace dans les régions cervicales en particulier est souvent
présenté comme le challenge ultime. La littérature peine à valider scientifiquement les avantages de l’isolation du champ opératoire au moyen de la digue en dentisterie restauratrice). Par
ailleurs, les praticiens autant que les patients y voient souvent et au premier abord une contrainte ou un inconfort plutôt qu’un réel bénéfice. Dès lors pourquoi faudrait-il continuer à employer
cette technique opératoire introduite il y a plus de 150 ans ? Tout simplement parce que bien maîtrisée, l’isolation du champ opératoire permet de conjuguer efficacité et rapidité opératoire,
tout en améliorant la sécurité et le confort du patient. lire l'article complet + bibliopgraphie