Introduction
L’art dentaire est une discipline complexe nécessitant à la fois une approche humaine et une approche scientifique. Les solutions les plus classiques présentent des
désagréments qui sont parfois des freins à l’acceptation de nos plans de traitement. Ces freins peuvent être la multiplication des opérations, des sites d’intervention, ou des temps de
cicatrisation à respecter. Il est largement admis à ce jour que les techniques de remplacement dentaire par implant sont fiables (1,2). L’amélioration et la bonne connaissance de l’implantologie
conduit de plus en plus à élargir les indications et à simplifier les protocoles (2). Article complet et bibliographie
Les nouvelles recommandations de l’ANSM (2011) ont posé les indications de prescription des antibiotiques en odontologie. Ces recommandations contre-indiquaient de
manière absolue la pose d’implants dentaires chez les patients à haut risque d’endocardite infectieuse. Depuis 2017, les patients atteints de valvulopathies et porteurs d’une prothèse valvulaire
ne sont plus considérés à risque majeur d’endocardite infectieuse. L’évolution récente des nouvelles recommandations émises par la Société Française de Cardiologie confirme la reclassification de
ces patients et ouvre l’accès à l’implantologie orale à ces derniers. Cependant, en raison de la gravité d’une endocardite infectieuse, il semble nécessaire de suggérer quelques restrictions ou
tout au moins de rappeler les règles encadrant la pose d’implants chez ces patients. Nous illustrerons ce propos par un cas clinique. Article complet & bibliographie
Maureen NKAMGUEU SIMO :
Couronnes sur implants solidarisées ou unitaires : quelles solutions adopter ?