Introduction
Depuis de nombreuses décennies, la maîtrise des phénomènes de résorption post-extractionnelle est un sujet majeur en dentisterie. L’enjeu lié à la préservation du
volume alvéolaire et muqueux est essentiel pour pouvoir offrir une future restauration implantaire à-même de s’inscrire dans le courant actuel du bio-mimétisme. Le remodelage ostéo-muqueux
consécutif à l’avulsion est un processus aussi complexe que multifactoriel. L’absence de l’organe dentaire conditionne de fait l’existence du procès osseux alvéolaire, selon l’adage bien connu «
la fonction crée l’organe ». Article et bibliographie
Introduction
Une extraction dentaire entraine des remaniements tissulaires qui aboutissent à une perte osseuse. De nombreuses études, sur le chien d’abord puis sur l’humain ensuite, montrent que la perte osseuse qui suit une extraction dentaire est inévitable, rapide ( environ 6 semaines ) et trois fois et demie plus importante chez l’humain que chez le chien. La perte osseuse atteint plus particulièrement le mur vestibulaire de l’alvéole dans le secteur maxillaire antérieur. Article et bibliographie
Introduction
L’implantologie contemporaine propose un éventail de protocoles qu’il ne convient pas d’opposer mais dont il convient de définir les indications, les bénéfices et les limites. Le choix d’une implantation différée, précoce ou immédiate, dépend du volume osseux résiduel après extraction et de la capacité à assurer une stabilisation primaire de l’implant dans un positionnement tridimensionnel idéal. De la même manière que l’on peut discuter du timing de l’implantation, il est possible de s’interroger sur celui de la reconstruction tissulaire. Article et bibliographie
Introduction
Il est scientifiquement établi aujourd’hui que le phénomène de cicatrisation alvéolaire consécutif à l’extraction d’une dent s’accompagne d’une résorption osseuse tridimensionnelle (1). Pour pallier à ce problème pouvant impacter le futur remplacement de la dent par un implant, il convient de respecter deux points primordiaux :
- réaliser une extraction atraumatique de la dent pour préserver les parois alvéolaires (2) ;
- réaliser un comblement osseux à la suite de l’extraction permettant le soutien des parois alvéolaires (3).
Introduction
L’avulsion d’une dent est à l’origine d’un phénomène de résorption de la corticale osseuse vestibulaire pendant les huit semaines qui suivent le geste chirurgical (13). Cette résorption initiale est très souvent suivie ultérieurement par une atrophie de l’os alvéolaire ne permettant pas la mise en place optimale d’un implant. Il est donc très souvent nécessaire de reconstruire l’os dans les phases pré-implantaire ou per-implantaire. Pour ce faire nous disposons de nombreux protocoles de reconstruction faisant appel à différents substituts osseux. Article et bibliographie
avec Caroline PAUL : Rôle du chirurgien-dentiste dans le diagnostic du cancer primitif
avec Elisa CHOUKROUN : Prévalence et conséquences de l’hypovitaminose D : pandémie à répercussions bucco-dentaires
avec Morgan CHICHEPORTICHE : Préservation de l'os crestal vestibualaire par la technique du rempart alvéolaire "the socket-shield technique".