Voyage de solidarité en Israël

Plus d’une vingtaine de personnes ont décollé depuis Paris et Marseille le dimanche 5 mai, pour arriver à Tel Aviv. David les a alors rejoints afin de les briffer sur le programme de la semaine, et les activités auxquels ils allaient participer.
Dès le lundi, notre groupe a pris la direction d’un moshav pour une journée de travail dans les vignes. Le soir, une réunion a eu lieu dans un restaurant à Tel Aviv en présence de Avi Zini, doyen de la faculté de Hadassah (Jérusalem) et de Hervé Ross. Stéphane Abitbol, ancien AO Paris, vivant maintenant en Israël était aussi de la partie. Nous avons pu échanger sur les besoins et fonctionnement de la faculté depuis le 7 octobre.

Le lendemain, une visite guidée du Sud avec un guide était organisée. Visite du site de Nova, à quelques kilomètres de Gaza, ainsi que Sderot (et le fameux commissariat).
Nous avons pu échanger avec des rescapés du 7 octobre, ainsi qu’avec des témoins présents ce
jour-là. C’était particulièrement dur, très émouvant, et bien que sur place, nous avons eu toujours autant de mal à réaliser la violence des attaques.
Mercredi, le groupe était à nouveau en bénévolat agricole pour récolter des pêches, puis, de retour à Tel Aviv nous avons eu une visite guidée du quartier de Neve Tsedek.
Le lendemain ce fut une nouvelle journée de bénévolat mais assez originale puisque c’est dans une ferme de cannabis (médical) que nos membres ont pris part au travail de la société Can Eden. Après un rapide shawarma au shouk, nous sommes partis en fin d’après-midi pour le Sud (à nouveau) pour nous rendre à la base d’Urim (unité de parachutistes). Là, nous avons retrouvé un autre groupe pour partager un barbecue avec les soldats avec lesquels nous avons longuement discuté, dans une ambiance paradoxalement détendue, puis chanté et dansé avec eux.
Les 3 jours suivants étant libres, chacun a pu se balader, se détendre à la plage, ou alors se rendre au fameux Kikar Hatufim (place des Otages).
C’était un voyage très riche en émotions, qui nous a permis de nous imprégner de l’atmosphère d’Israël dans un contexte très particulier. Participer à l’effort de guerre en mettant les mains dans la terre et aider à l’agriculture nous a aussi permis de tisser des liens forts et de couper avec notre quotidien. Les rencontres, les échanges, les visites… tout restera gravé pour l’ensemble des participants.

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