Hommage à Jacques BREILLAT
Depuis bientôt 30 années, nous remettons, et nous célébrons la remise du prix Alpha Omega de la meilleure thèse qui est associée au nom de Jacques Breillat. Près de 150 lauréats ont été récompensés pour la qualité de leur thèse de doctorat. L’excellence de leurs travaux valait déjà la mention Très honorable et les félicitations de leur jury. Cette thèse de doctorat a vu le jour dans les années 70, à la suite de la création des facultés d’odontologie (16). Parallèlement pour les plus entreprenants d’entre nous, un 3ème cycle offrait le titre de docteur en sciences odontologiques, ouvrant les portes de l’enseignement universitaire. lire l'hommage
Introduction
Depuis 20 ans, le développement des connaissances dans le domaine de l’implantologie a été exponentiel. L’arrivée des implants à surfaces rugueuses a révolutionné la pratique en réduisant la durée d’ostéointégration jusqu’à 2 mois, grâce aux nouveaux états de surface. Cependant, avant la fin des années 1990, les seules techniques à la disposition du praticien pour évaluer l’ostéointégration d’un implant étaient qualitatives, la spécificité de ces méthodes était par conséquent faible.
Depuis, les industriels ont développé des méthodes quantitatives pour mesurer l’ostéointégration d’un implant. Dès lors, cela permet de s’affranchir du biais lié au praticien. Il existe aujourd’hui principalement 2 méthodes quantitatives : la mesure par analyse biomécanique (Damping Capacity Analysis) et la mesure par RFA (resonance frequency analysis). Des interrogations subsistent quant à la fiabilité de ces appareils et quant à la précision de leurs mesures. L’objectif de cette thèse a été de faire un état des lieux de ces nouveaux moyens d’évaluation, quant à la pertinence de l’utilisation de ces appareils de mesure quantitatifs en complément des méthodes qualitatives pour la mesure de l’ostéointégration en implantologie. Article et bibliographie
Introduction
En médecine bucco-dentaire, le rôle de la nicotine dans la pathogenèse des maladies parodontales d’origine bactérienne est bien connu, mais celui des autres substances des cigarettes électroniques reste à ce jour mal élucidé. La littérature scientifique s’est récemment portée sur les effets des substances contenues dans les liquides de cigarette électronique sur la cavité buccale. En effet, le tabac est un facteur de risque connu et reconnu de survenue et de sévérité des parodontites, mais qu’en est-il de la cigarette électronique ? Les praticiens rencontrent au cabinet dentaire de manière quotidienne des patients fumeurs. Cependant, ils se retrouvent démunis face aux questions de ces derniers sur la cigarette électronique. Le but de ce travail est de formuler des éléments de réponse aux chirurgiens-dentistes afin de savoir si la cigarette électronique est un moyen de sevrage recommandable au cours de la thérapeutique parodontale après mise à jour de la littérature suite à la publication de la thèse. Article et bibliographie
Introduction
La recherche d’un idéal esthétique, dans notre monde occidental, prend une ampleur de plus en plus importante. La pratique odontologique n’échappe pas à cette demande esthétique croissante. Aujourd’hui, l’intégration des restaurations prothétiques constitue un des défis majeurs de la dentisterie. Depuis le 1er Avril 2019, la nouvelle convention nationale oblige à indiquer la nature des matériaux utilisés ainsi que la technique et la mise en œuvre de celle-ci. Par ailleurs, de nouvelles subventions incitent les praticiens à faire de la prothèse monolithique de par leurs subventions. L’application des techniques de maquillage sur ces prothèses monoblocs, devient alors incontournable pour obtenir un bio mimétisme satisfaisant. Pour ce faire, les fabricants proposent un éventail de biomatériaux appelés maquillants, ils permettent de caractériser les restaurations en vue de leur intégration esthétique et de leur succès thérapeutique. Les matériaux et techniques utilisés pour le maquillage des restaurations seront fonction du type de biomatériau choisi. Article et bibliographie
Éléments de contexte
Pour faire face à une crise sanitaire sans précédent, liée au virus SARS COV2 responsable de la maladie COVID 19, le Gouvernement Français a pris la décision de
confiner la population nationale du 17 mars au 11 mai 2020. Face aux risques évidents de propagation du virus que représentaient les cabinets dentaires, le CNO a appelé à suspendre l’activité de
ville à partir du 19 mars 2020. Les urgences ont été régulées au niveau départemental par des cabinets ou des structures hospitalières équipées des matériels de protection nécessaires à la
réalisation de soins d’urgence. Le Service de Médecine Bucco-Dentaire (SMBD) de l’Hôpital Henri Mondor de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) a constitué une des structures
majeures de la prise en charge des urgences dentaires des patients du Val de Marne durant le premier confinement. Le SMBD a organisé la prise en charge de ces urgences du lundi au vendredi,
chaque matin en présentiel et chaque après-midi via la téléconsultation buccodentaire dès le début de la crise sanitaire. Précurseur dans l’utilisation de la télémédecine Bucco-Dentaire à l’AP-HP
via le protocole Télédent développé en 2016 pour la prise en charge des patients isolés tels que les patients en détention ou les personnes âgées dépendantes, le SMBD a mis en place cette
téléconsultation d’urgence dès le premier confinement. Article et
bibliographie
Présentation
L’objet de cette thèse est de comparer l’efficience du système de soins bucco-dentaire français et suédois à travers l’analyse de l’état de santé bucco-dentaire des personnes âgées. C es dernières sont de plus en plus nombreuses : en France, les personnes âgées d’au moins 60 ans représenteront 32,1 % de la population en 2060, contre 23,5 % en 2012. Cette population est la plus représentative de l’efficience du système de soin français.
Cette thèse présente une recherche sur les fondements, l’organisation et le financementdes systèmes de soins français et suédois, pour ensuite exposer les données d’une étude menée pendant 9 mois sur l’ensemble des patients hospitalisés au sein du service de gériatrie de l’hôpital Corentin Celton (Issy-Les-Moulineaux, France) et pendant 3 mois à l’hôpital de la Karolinska University (Stockholm, Suède). Nous avons réalisé des examens cliniques de dépistage afin d’identifier les besoins de soins et collecter des données descriptives. Ce travail nous a ainsi permis de réaliser le bilan de l’état de santé bucco-dentaire de cette population. Article et bibliographie