Dans une étude clinique longitudinale parue en 2013, 236 patients porteurs d’une Prothèse Amovible Partielle (PAP) a châssis
métallique ont été suivis durant une période moyenne de 5,5 années. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de survie des dents de l’arcade restaurée et de déterminer les facteurs de risque
essentiels. Les auteurs ont rapporté un taux de survie à 5 ans des dents supports de crochet de 87% tandis que les dents non concernées par l’architecture prothétique ont bénéficié d’un taux de
survie de 96% (1). Dans une publication plus récente, les mêmes auteurs ont rapporté des taux de survie des ancrages dentaires de PBM variant de 72% à 84% après 6 années d’utilisation en fonction
de l’existence ou non d’un protocole de maintenance prothétique (2). Article complet &
bibliographie
Introduction
Dans de nombreuses situations d’édentement partiel, le patient ne peut pas être réhabilité par de la prothèse fixée supra-implantaire. En effet, l’hygiène bucco-dentaire du patient n’est parfois pas compatible avec de telles reconstructions. Le coût et la complexité de ces réhabilitations freinent aussi leur réalisation. L’âge avancé du patient limite également les possibilités de traitement. Ainsi, la prothèse partielle amovible à châssis s’avère encore d’actualité en 2020, mais de nombreuses solutions permettent d’améliorer une réalisation « classique » (1). Parmi celles-ci, des implants spécifiquement planifiés peuvent être associés à des attaches de précision (2) ou utilisés pour supporter une prothèse fixée fraisée dans le cadre d’une prothèse combinée, fixe et amovible partielle. Les dispositifs d’attachements supra implantaires ont déjà fait leur preuve pour la prothèse amovible complète (3,4). Article complet & bibliographie
L’association à la prothèse amovible partielle (PAP) de prothèses fixées (PF) comportant des fraisages ou des attachements (prothèse
composite) permet de dissimuler les crochets et de répondre aux doléances esthétiques tout en favorisant l’équilibre et la stabilité prothétique (1,15,16). Il est parfois judicieux d’associer un
ou plusieurs implants supports d’attachements ou de couronnes à la PAP (3,4,18), qui interviennent alors de façon stratégique dans les situations lorsque des édentements latéraux ou postérieurs
imposent un crochet sur une dent visible lors du sourire (canine ou prémolaire), ou en présence d’édentements asymétriques de grande étendue. Article complet et bibliographie
L’apport de l’implantologie à notre arsenal thérapeutique a permis d’améliorer entre autres la prise en charge de nos patients édentés complets. Elle permet d’offrir aux patients plusieurs options de prise en charge prothétiques. Les prothèses télescopiques font partie des alternatives amovibles envisageables pour réhabiliter un patient édenté complet.
Elles se composent de deux parties, une première vissée aux implants et une seconde partie incluse dans la prothèse complète. Plusieurs familles de matériaux sont utilisables pour la conception de ce type de prothèses. Toutefois dans le cadre de cet article nous aurons recours à des parties en PEEK pressées sur des ti bases elles même vissées sur les implants. La prothèse complète est composée d’une armature également en PEEK, incluant les parties femelles du système d’attache, surmontée de dents en composite. (1) Article complet et bibliographie