Hôpital Bretonneau
Introduction
Les lésions kystiques des mâchoires sont un motif fréquent de consultation (et d’adressage) en chirurgie orale (1). La grande majorité de ces kystes sont d’origine
infectieuse, résultant d’une prolifération épithéliale autour d’un tissu de granulation péri-apical. Dès lors que cette prolifération épithéliale s’organise, elle va évoluer pour son propre
compte et posséder un caractère expansif lent et progressif (du fait de l’augmentation importante de la pression osmotique intra-kystique) pouvant refouler les structures adjacentes telles que le
nerf alvéolaire inférieur à la mandibule (2). Ceci devra être pris en compte lors de l’intervention pour éviter d’éventuelles complications neurologiques (hypoesthésies, paresthésies,
dysesthésies, voire douleurs neuropathiques) souvent très invalidantes (2). Article et bibliographie
Introduction
L’accumulation progressive de dépôts athéromateux au niveau des artères coronaires, artères nourricières du myocarde, est à l’origine de l’apparition d’un syndrome
coronarien résultant d’une obstruction progressive d’une ou plusieurs artère(s) coronaire(s), d’une sténose progressive de ces vaisseaux et d’une diminution de l’oxygénation du territoire
myocardique d’aval. Sur le plan clinique, ceci se traduit par des douleurs rétro-sternales à type de serrement (aussi appelées « angine de poitrine » ou angor) initialement à l’effort (« angor
d’effort ») puis au repos (« angor de repos ») lorsque la sténose devient conséquente et les apports en oxygène insuffisants pour le bon fonctionnement myocardique. A terme, la rupture spontanée
ou secondaire à un effort d’une plaque d’athérome coronaire va induire la formation d’un thrombus à son niveau menant à l’obstruction complète de l’artère et à une ischémie myocardique brutale :
l’infarctus du myocarde rapidement fatal en l’absence de traitement adapté en urgence (1). Article et bibliographie
Introduction
Le diagnostic des douleurs chroniques oro-faciales repose sur la conjonction des données issues d’un interrogatoire exhaustif, d’un examen clinique systématisé et
d’examens complémentaires dûment justifiés (1). Celui- ci est d’autant plus difficile que le tableau clinique est pauvre et que l’interrogatoire est incomplet, quelle qu’en soit la raison
(barrière de la langue, symptômes difficiles à décrire, tableau évolutif…). Dans certains cas, le tableau clinique rapporté par le patient semble changeant d’une consultation à l’autre, pouvant
faire penser – souvent à tort – à une origine psychogène voire factice. Seule une démarche diagnostique rigoureuse dans un contexte d’écoute bienveillante pourra amener à la résolution de tels
problèmes cliniques pouvant sembler insolubles. Afin d’illustrer cette problématique, nous rapportons le cas d’un patient de 35 ans ayant présenté un tableau douloureux atypique et variable
s’étant révélé être secondaire à une sclérose en plaques rémittente-récurrente méconnue. Article et
bibliographie
Introduction
L’accident vasculaire cérébral (AVC) représente la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de déclin intellectuel et la troisième cause de mortalité en France. Il affecte environ 150000 personnes par an et est à l’origine de plus de 30000 décès, en faisant une problématique majeure de santé publique (1). Dans la grande majorité des cas (80%), l’AVC est d’origine ischémique, secondaire à l’oblitération d’une artère cérébrale par un thrombus d’origine athéromateuse provoquant la nécrose du territoire en aval de celui-ci.
Dans la région carotidienne, la rupture d’une plaque d’athérome pourra générer un embole, dont la migration rapide vers les territoires cérébraux d’aval entrainera une occlusion complète de l’artère et la nécrose ischémique du territoire d’aval. A un stade avancé de l’athérogénèse carotidienne, la plaque d’athérome peut se calcifier et devenir –de fait– visible sur une radiographie panoramique, le plus souvent en bordure de champ. A ce titre, l’observation par un chirurgien-dentiste attentif d’une radio-opacité compatible avec une plaque d’athérome carotidien calcifié doit faire mettre en place une exploration cardiovasculaire afin de mesurer le degré de sténose carotidienne et de prévenir le risque de développement d’un AVC ischémique aigu. Article et bibliographie
Introduction
Les pathologies de la muqueuse buccale présentent un ensemble de symptômes, de signes cliniques et d’étiologies (locales ou systémiques) très variées susceptibles de déconcerter le chirurgien-dentiste omnipraticien, alors même que bon nombre d’entre elles font partie intégrante
de sa pratique quotidienne. Les découvertes sont souvent fortuites, par les patients eux-mêmes ou par leur chirurgien-dentiste, ces derniers s’orientant alors vers des consultations spécialisées, à l’instar de la consultation de pathologies de la muqueuse buccale du service de Médecine Bucco-Dentaire de l’hôpital Bretonneau (AP-HP, Paris). Les patients, majoritairement adressés par des confrères, expriment une gêne, une douleur ou encore une anxiété vis-à-vis d’un éventuel caractère malin de leur pathologie. L’étude rétrospective sur plus de dix ans (2007-2019) des cas diagnostiqués au sein de la consultation retrouve de nombreuses variations anatomiques, des tumeurs bénignes mais également des pathologies plus sévères (Fig.1), décrites dans cet article. Article et Biographie.
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