Mme C., 21 ans, bonne santé générale vient consulter pour prise en charge parodontale et forte demande esthétique. On diagnostique une parodontite agressive généralisée, (STADE 4 grade C nouvelle classification des maladies parodontales 2018, Chapple et al 2018). Parmi les patients traités en parodontie, on rapporte une prévalence de 30.03% à 55,8% de patients présentant des migrations dentaires pathologiques (Brunsvold 2005).
Face aux parodontites sévères, plusieurs options thérapeutiques sont envisageables :
- extractions multiples et compensation des édentements par une solution prothétique amovible ou fixe implantaire,
- conservation des dents avec traitements parodontal et orthodontique. article & bibliographie
Le développement dentaire est un processus complexe marqué par une succession d’étapes prédéterminées. Il peut être perturbé par de nombreux facteurs qui modifient les conditions métaboliques et physiques autour du germe, entrainant l’apparition d’anomalies dentaires.
Celles-ci peuvent toucher aussi bien le nombre, la morphologie que la structure de la dent. Parmi les anomalies dentaires morphologiques sont retrouvées la fusion et la gémination. Dans la littérature, les termes « dents doubles », « dents jointes », « jumelage dentaire », sont utilisés pour décrire ces deux anomalies. article & bibliographie
Motif de consultation
Mr C, âgé de 30 ans, en bonne santé, se présente à la consultation car il est complexé par l’apparition d’un liseré noir à la limite de sa restauration prothétique
en position de 21, réalisée il y a une dizaine d’année. Il décrit une apparition progressive de la coloration et est gêné car le changement de teinte a également été remarqué par sa compagne. A
ce titre, le patient souhaite connaître les solutions thérapeutiques envisageables. article & bibliographie
Emilie C, 21 ans, consulte à l’hôpital Albert Chenevier de Créteil, suite à une chute de roller.
Dans un premier temps, elle est prise en charge aux urgences médicales générales afin de s’assurer de l’absence de fracture des structures osseuses maxillo-faciales. La prise en charge du traumatisme dentaire a donc lieu 36h après l’accident.
L’interrogatoire et l’observation clinique permettent de recueillir toutes les informations nécessaires pour la rédaction du Certificat Médical Initial qui doit être remis à la patiente lors de la première consultation.
Lors de traumatismes alvéolo-dentaires, l’examen clinique comprend les examens exo-buccal et endo-buccal avec analyse des tissus parodontaux, évaluation de la
mobilité dentaire, tests de vitalité et percussion verticale et horizontale, coloration de la couronne des dents impliquées, examens radiographiques complémentaires de type radiographies
retro-alvéolaires. Des photographies des zones affectées doivent être réalisées. article & bibliographie
Dans notre pratique clinique il est apparu que le phénomène des résorptions (externes comme internes) devienne de plus en plus fréquent. D’ailleurs des études énoncent que ce phénomène est passé de 0.02% en 1986 à 6% en 2018.
La littérature rapporte trois types de résorptions radiculaires. La première est transitoire et est localisée à la surface des apex matures. Celle-ci est due à des traumatismes légers et est signe de réparation. Les deux autres sont plus connues : résorption interne et externe.
La résorption interne est rare et présente deux sous catégories : inflammatoire et métaplasique (ou de remplacement). article et bibliographie
Cette patiente de 35 ans présente une lésion apicale sur la dent 11. Déjà opérée et pensant être tranquille, elle souffre depuis peu et s’inquiète de ne plus pouvoir mastiquer normalement. (Fig. 1 et 2)
La ligne du sourire est haute et l’incidence esthétique, majeure. Le Cone Beam révèle une lésion qui n’a pas cicatrisée dans un contexte alvéolaire assez fin. (Fig.
3) L’extraction de la dent laisse présumer de complications esthétiques. La patiente travaille face au public et ne peut se permettre d’avoir une apparence négligée. Le traitement suppose une
extraction puis une reconstruction sous la forme d’une R.O.G. avant de pouvoir implanter puis de mettre la patiente en situation esthétique pré-prothétique. article et bibliographie