Bien des choses ont changé depuis la thèse fondatrice de François Duret sur l’empreinte optique, et de fait, l’invention de la CFAO en Odontologie.
Durant de nombreuses années, l’image de la CFAO a été associée au système Cerec. Sa vocation première était de réaliser au fauteuil des pièces en céramiques destinées à être collées pour reconstruire en partie ou totalité des dents endommagées. Parallèlement, le système « Procéra » au début des années 2000 a fait découvrir aux praticiens la CFAO de laboratoire et de nouveaux matériaux. Aujourd’hui la CFAO semble omniprésente, impossible d’ouvrir une revue professionnelle sans qu’elle ne soit « à la une ».De plus en plus de praticiens se posent la question : est-il temps de « passer » à l’empreinte optique ? Faut-il intégrer la CFAO dans mon cabinet ? Comment ? Lire introduction
Le sujet ne manque pas d’ambition en 2018 ; il a une sorte d’odeur du passé (Fig.1), j’irai même jusqu’à dire qu’il devient « pléonasme » car comment dissocier dans
un monde moderne dentisterie, esthétique et numérique. Jusqu’en 1970, n’était associé à la dentisterie que l’Art avec un grand A. Aujourd’hui la science, avec en première ligne le numérique, y
fait une entrée fracassante et c’est tant mieux pour ceux qui aiment notre métier. Cela ne doit pas nous empêcher de l’aborder avec un certain recul. C’est ce que nous allons faire un peu avec
vous. Article
Introduction
Les techniques adhésives actuelles permettent une approche plus conservatrice dans les traitements restaurateurs et esthétiques ; elles nous ont conduits à un réel
changement dans nos pratiques quotidiennes. Associé au gradient thérapeutique, le numérique en dentisterie et en esthétique est un facteur « nouveau » qui se développe de plus en plus, même si
cette technologie a été inventée en 1973 par François Duret. De plus en plus de restaurations sont réalisées par empreinte optique actuellement. (Fig. 15 et 30). Article et bibliographie
Ce patient a été traité au Centre de Soins Dentaires du CHU de Montpellier
Motif de consultation
Le patient est adressé au service de prothèse pour restauration provisoire mais esthétique et de longue durée sur la 22. Il est décidé de réaliser une facette
céramique collée. Elle servira de solution de temporisation en attendant la gestion de sa béance antérieure par orthodontie et chirurgie orthognatique, une fois la croissance verticale du patient
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En 1985, le premier inlay réalisé par CFAO (1) a été usiné dans un bloc de céramique feldspathique (Vita mark I)(2). Depuis les années 80, différents systèmes ont été développés et ont ensuite évolués à travers une série de logiciels et d’équipements(3), (4). Ils offrent aujourd’hui la possibilité d’usiner des inlays, onlays, facettes, couronnes ou même des bridges et des piliers implantaires(5).
Initialement les matériaux devaient être suffisamment résistants tout en restant facilement usinables. Les céramiques feldspathiques étaient parfaitement adaptées à la réalisation de petits inlays occlusaux (CEREC 1)(2). Article & bibliographie