L’organisation des séances
Le premier rendez-vous (environ 20 minutes)
Le premier temps de la consultation consiste à établir une bonne relation avec son patient. Le patient est accueilli par des questions ouvertes, puis, le praticien, muni de la fiche thérapeutique peut alors enregistrer les symptômes suivant les questions précises qu’il trouvera sur la fiche clinique.
Le deuxième temps de la consultation : le praticien ouvre l’espace patient du site ATM-GUIDE pour consulter le questionnaire patient. Les résultats du questionnaire fournissent un ensemble d’informations adaptées au patient, en particulier des indications sur l’origine probable de la douleur, de la dysfonction, le stress… Le praticien en fait la lecture.
Le troisième temps de la consultation : l’examen clinique. Cet examen peut se limiter à l’observation des amplitudes de mouvements, en notant les limitations éventuelles en ouverture et propulsion. Dans le cas d’un bruit articulaire, on observera si celui-ci se produit en cours de mouvements ou seulement en fin de grande ouverture (important).
Le quatrième temps de la consultation : On reportera sur la fiche de synthèse l’ensemble des éléments recueillis pour les reporter sur l’arbre décisionnel dans l’espace praticien. Au terme de cette consultation, le praticien fourni un livret d’information au patient pour les premières prescriptions en ergothérapie et en gymnothérapie, accompagnées d’une ordonnance antalgique, anti-inflammatoire et myorelaxante suivant les cas. Une information sur les étapes suivantes se trouve également décrites dans le livret.
Un devis est établi en prévision des étapes suivantes.
La méthode ATM-GUIDE est conçue pour accompagner le praticien dans les différentes étapes thérapeutiques, depuis l’entretien initial de la première consultation jusqu’au terme du traitement.
Tous les documents sont accessibles sur le site ATM-GUIDE.
Il est préférable que le patient soit déjà muni d’une radiographie panoramique et, si possible, d’une zonographie des ATM bouche ouverte et bouche fermée. Sinon, un deuxième rendez vous est nécessaire pour la confirmation du diagnostic. La radiographie renseigne sur les modifications de contours des ATM en cas d’arthrose, tumeurs, ankyloses ; un compte rendu du radiologue est quelquefois utile. Suivant l’importance du symptôme, en particulier lors d’une limitation permanente de l’ouverture buccale ; le TM-JIG maxillaire peut être indiqué des la première séance.
La deuxième consultation : un mois plus tard environ
Elle n’est pas systématique, en particulier si un diagnostic différentiel a été établi lors de la première séance et le patient adressé a un centre de traitement de la douleur ou au chirurgien maxillo-facial. Les éléments fournis lors de la séance précédente peuvent également être suffisant pour la résolution lorsqu’il s’agit d’un trouble léger d’apparition récente.
Pour un trouble musculaire ou articulaire, résultat positif de la première séance est une diminution du symptôme. La pose du dispositif TM-JIG est alors indiquée, pour la résolution complète du cas. Un livret est également délivré au patient. Il contient toutes les informations concernant le port et l’utilisation de l’orthèse.
Troisième consultation : deux mois plus tard environ
C’est une consultation d’évaluation et de renforcement. Les symptômes ont disparus : la thérapeutique peut s’arrêter, en s’assurant que le patient est en mesure de prévenir une récidive, par la prise de conscience des états de tension et leur prévention. Le TM-JIG peut être porté à l’occasion.
Les symptômes ont diminués : les patients présentant des symptômes de longue durée le traitement peut se prolonger. Il faudra alors soutenir le patient dans sa motivation par une ou deux séances supplémentaires.
Conclusion
Une consultation pour un trouble musculo-squelettique de l’ATM ne devrait pas excéder six mois pour un trouble « aigu ». Les troubles musculaires sont pour la plupart du temps accompagnés d’un état de stress.
Lorsqu’il s’agit de troubles chroniques (excédant six mois) le praticien sera informé du niveau de difficulté ainsi que la conduite à tenir pour ces patients. Pour les cas les plus difficiles, certains patients, souvent qualifiés de « psy » à tord, le praticien trouvera une source d’informations pour communiquer et adresser convenablement.